Les nouvelles de nos ruches
Comme promis, voici des nouvelles de notre rucher qui se situe pour rappel à Route du haut à Chesopelloz,
Quelques informations pour le mois de mai:
Le mois de Mai est le mois de la pose des hausses et de l’essaimage. Les hausses sont des extensions de ruche (étage en plus où il y a les poignées sur la photo). La pose de ces hausses permet de donner de la place à la colonie qui loge dans la ruche et permet d’ajouter un étage supplémentaire à leur “maison” (pratique non!).
On pressent souvent la prévention de l’essaimage et la récolte du miel comme deux opérations indépendantes : c’est précisément en récoltant du miel et donc en posant des hausses sur nos colonies que nous pouvons prévenir l’essaimage. De même, c’est en prévenant l’essaimage, et en surveillant le couvain, que nous récolterons du miel.
C’est le grand secret de l’apiculteur : prévenir l’essaimage pour que les abeilles puissent récolter davantage que ce dont elles ont besoin pour leur propre survie tout en s’assurant que les abeilles auront assez pour leur propre consommation sans que la colonie soit trop serrée.
Poser une hausse (comme la retirer) est une opération qui demande des qualités d’observation. Bien souvent, il y a deux facteurs qui vont guider notre décision :
1. D’un côté, le développement de la nature. Quelles plantes sont en train de fleurir ? Où en sont les arbres ?
2. De l’autre, le développement des colonies. La ruche est-elle pleine d’abeilles ? Ont-elles encore de la place pour bâtir ?
En général, on aimerait suivre la nature pour profiter de ses floraisons et aussi faire attention que les plantations aux alentours de la ruche ne sont pas traitées aux pesticides. Il faut savoir que ces deux facteurs ne sont pas toujours synchronisés. Certaines années, la nature est en avance sur les colonies. Une fin d’hiver maussade, un printemps froid ou pluvieux, ralentit soudainement la nature alors que les colonies déjà populeuses parviennent à maintenir la température du nid à couvain. Les colonies alors en avance sur la nature rongent leur frein en consommant leurs dernières réserves (ce qui est arrivé l’année dernière). Elles explosent alors au moindre signe de retour du beau et de floraisons. Parfois, les années sont équilibrées et abeilles et végétation se développent de pair.
Cette année, nous ne sommes pas trop mal!
Voici une abeille en train de butiner sur du colza….bio!