Noël à Bordlard – EPSM Foyer de la Borde
Noël approchait. Un jour de la mi-novembre, Bordlard se réveilla sous une pluie battante et un froid glacial. Les Moldus de la Borde avaient fabriqué des sacs à surprises magiques pour le calendrier de l’avent.
L’équipe s’occupait de soigner les quelques hiboux qui arrivaient à traverser l’air glacé pour apporter les biscômes et les chocogrenouilles. Une Moldu avait préparé les boîtes à Chocogrenouilles. Tout le monde attendait avec impatience les vacances.
Un feu de cheminée chauffait la Grande Salle. Lorsque les Moldus de la Borde sortirent du cours de potions, un énorme sapin avançait dans le couloir en haletant, soufflant, ahanant. Les huit pieds immenses qu’on voyait dépasser trahissaient la présence des Moldus décorateurs derrière le sapin. Ils allaient probablement connaître le meilleur Noël de leur vie.
La Grande Salle était magnifique. Des guirlandes de gui et de houx étaient suspendues aux murs et pas moins d’une demi-douzaine d’arbres de Noël se dressaient tout autour de la salle, certains recouverts de boules d’or magiques, et le plafond était illuminé de chandelles. Tout le monde s’affairait à installer les décorations.
Les elfes de Concordance avaient livré le buffet de Noël. La salle commune permit aux Moldus de la Borde de s’installer dans les meilleurs fauteuils, près du feu. Tous restèrent assis pendant des heures entières à manger et partager ce moment de félicité.
Le dress-code était « écolier » ce qui leur a permit de défiler avec leurs costumes peu communs devant une foule enthousiaste.
« J’ai des cadeaux ! », dit Dumbledore. Et de grosses lettres sur lesquels était griffonné le nom de chacun des Moldus, avec à l’intérieur un texte d’espoir et de félicitations ; ainsi qu’une broche de pain leur fut offerte.
La grande salle s’effaça complètement, le sorcier joueur attrapa sa guitare et d’une voix sourde commença à fredonner accompagné ensuite, des uns et des autres.
Dumbledore amena un jeu version sorcier. Les règles étaient les mêmes que chez les sorcières, sauf que les pièces étaient vivantes, ce qui leur donnait l’air d’une armée partant à la bataille. Un grand nombre de Moldus participèrent au jeu.